Projet Alternatif à Rhônergia
ALTERGIA
ALTERGIA
Un projet alternatif à Rhônergia entre l’Isère et l’Ain
ALTERGIA
Un projet alternatif à Rhônergia entre l’Isère et l’Ain
AVANT-PROPOS
La France s’est fixé un cap ambitieux pour faire face au changement climatique, qui représente le défi du siècle : atteindre la neutralité carbone d’ici 2050, en devenant la première grande nation à sortir des énergies fossiles comme le pétrole, le gaz ou le charbon.
Pour réussir cette transition énergétique, les énergies hydrauliques, éoliennes, hydroliennes, hydrogène, photovoltaïque, la biomasse et la géothermie doivent être mobilisées rapidement .
Plus particulièrement, l’hydroélectricité a un rôle tout particulier à jouer dans ces transformations car elle est la première source d’électricité renouvelable en France, utilisant des ressources locales, ancrée dans les territoires, sa contribution à l’atteinte de nos objectifs climatiques et énergétiques est essentielle. Historiquement équipés pour la production hydro-électrique les quelques 100 000 sites de moulin répertoriés sur les cartes de Cassini en France représentent une opportunité pour préparer les transitions à venir. Selon les associations de sauvegarde des moulins de France, ils représentent un potentiel de 4000 MW.
Au niveau local entre Loyettes et Saint Romain de Jalionas, le projet ALTERGIA est étudié pour réutiliser les 100 sites de moulins et de seuils existants sur les rivières répertoriés par l’Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse dans le ROE (Répertoire des Obstacles à l’Ecoulement) dans un rayon de 50 km autour de Loyettes. Le potentiel identifié est de 50 MW soit 10 MW de plus que Rhônergia et 130 millions d’euros en moins !
Tout cela en conservant naturel et vierge le dernier tronçon sauvage du fleuve Rhône en France !
Pour exister légalement ALTERGIA prend à son compte la qualification de PIM (Projet d'Intérêt Majeur) pour un projet hydroélectrique sur le Rhône qui a permis de sortir de l'illégalité le projet Rhônergia au regard de la Directive 2000/60 CE sur l'eau d'octobre 2000.
Mais ALTERGIA présentent d’autres nombreux avantages comparatifs qui seront développés ici.
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LES MAITRES D’OUVRAGE
Les propriétaires de moulins, de seuils et d’usines existants sur les rivières dans un périmètre de 50 km autour de Loyettes et Saint Romain de Jalionas ont fait l’objet d’une pression pendant plus de 20 ans pour araser leur seuils au nom de la libre circulation des poissons et des sédiments au regard de la Directive 2000/60 CE sur l'eau d'octobre 2000.
Après plusieurs années de bataille juridique et environnementale, ils ont fini par convaincre les pouvoirs publics que leurs moulins existent sur les rivières depuis plus de 2000 ans et qu’ils n’ont jamais causé de pollution ou détruit l’environnement, bien au contraire. Par exemple lors des récents épisodes de sécheresse, les biefs de moulins ont permis de sauver de nombreux poissons alors que les niveaux des rivières étaient au plus bas…
Les propriétaires privés ou publics sont souvent très sensibles à l’environnement en général et à la gestion de l’eau en particulier car le bon fonctionnement de leur moulin en dépend. Ils sont également sensibles au patrimoine local et culturel que représentent leurs ouvrages au fil de l’eau. Ces monuments centenaires sont souvent répertoriés à l’inventaire du patrimoine par le Ministère de la Culture.
Après des années d’inquiétude relative à la pérennité même de leurs ouvrages en rivière par rapport à la loi sur l’eau, les meuniers sont à nouveau motivés pour participer enfin à la production d’une énergie hydroélectrique « décarbonnée ».
LES MAITRES D’ŒUVRE
Le secteur industriel de l’hydroélectricité est très dynamique en région AURA qui représente 60% des réserves d’eau de France selon le SRADDET. Les entreprises régionales d’ingénierie, d’étude et de mise en œuvre de l’électrification hydraulique moderne des moulins sont nombreuses et reconnues pour leurs compétences au déla de la France. L’hydroélectricité meunière fait intervenir des métiers extrêmement variés et met en jeu des technologies de pointe aussi bien en matière électrique (génératrices, armoires électriques, automatismes de régulation, systèmes de raccordement phasés au réseau électrique, etc…) qu’en matière mécanique (turbines, multiplicateurs, divers engrenages, etc…).
Selon une étude réalisée par le BIPE (Bureau d’Informations et de Prévisions Economiques) pour le S.E.R. (Syndicat des Energies Renouvelables), ce sont 10000 emplois directs, indirects et induits supplémentaires qui peuvent ainsi être créés par les investissements et l’exploitation de la filière en France. Si le potentiel était exploité, ce sont 31200 emplois qui seraient au total généré par la filière à l’horizon 2030.
La filière hydroélectrique associée à la rénovation des moulins et seuils en rivière regroupe aussi bien des grandes entreprises et des PME. Un grand nombre de ces maitres d’œuvres et fournisseurs se trouvent en région rhône-alpes. C’est une filière française d’excellence, mondialement reconnue. (Sources : France Hydro Electricité )
2
LES PARTENAIRES
L’Etat via l’ADEME étudie l’opportunité de lancer un programme pour la rénovation d’environ 150 premiers sites hydrauliques en France pour des projets visant un calendrier d’investissement sur la période 2024-2027. Ce programme RENOV-HYDRO intégré par ALTERGIA permettra une mise en œuvre beaucoup plus rapide que Rhônergia. L’étude réalisée par l’UFE fait ressortir que le seul équipement des 192 plus gros sites déjà présents sur les cours d’eau de la région AURA permettrait de produire 222 GWh. (Réf : « Quel potentiel hydroélectrique pour les régions françaises ? »)
Les deux fédérations de sauvegarde des moulins de France (FFAM et FDMF) qui agissent depuis plus de 40 ans pour préserver les sites de moulins et accompagner leur conversion vers l’hydroélectricité. Ce sont aujourd’hui plus de 200 associations locales et 15000 adhérents qui sont convaincus de l’intérêt de la conversion électrique de leurs moulins pour accompagner la transition énergétique.
Les syndicats et fédérations nationaux de producteurs indépendants d’électricité représentent et conseillent les maitres d’ouvrage dans la rénovation et la gestion de leurs moulins hydroélectriques (Fédération EAF, France Hydro Electricité, etc…)
Source France Hydro Electricité
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QUEL EST L’ALTERNATIVE ?
Les moulins ancestraux d’ALTERGIA, potentiels hydroélectriques par définition, sont déjà existants par leur génie civil et clairement identifiés par le ROE à proximité de Loyettes sur le territoire du Haut-Rhône Dauphinois, du Nord-Isère, de L’Est Lyonnais et du Sud de L’Ain. On évite ainsi la bétonisation d’espaces naturels vierge du projet Rhônergia.
Le potentiel d’ALTERGIA est évalué par différents acteurs de la filière à 50 MW sur 100 sites de moulins et d’usines au fil de l’eau ce qui représente 10 MW de plus que Rhônergia. On augmente ainsi le rendement énergétique.
Le coût de l’équipement hydroélectrique, de gestion des sédiments et l’aménagement de passes à poissons sur les sites ALTERGIA est estimé à 200 millions d’euros soit 130 millions d’euros de moins que Rhônergia. On évite ainsi de gaspiller l’argent public dans un projet « pharaonique ».
Dans le projet ALTERGIA, la taille des bâtiments et des équipements est à dimension humaine. Ils sont déjà insérés dans le paysage local et ils s’inscrivent pleinement dans la politique actuelle des circuits courts. On ne déplace pas le lit du Rhône, on ne modifie pas l’aspect paysager local, on n’a pas besoin de compenser des modifications irréversibles sur l’environnement.
Dans ALTERGIA, la remise en exploitation des moulins outre l’aspect énergétique et économique offre aussi un aspect social important, une forme de renouveau « artisanal » dans les villages où elle s’opère, équivalent à l’activité molinologique d’autrefois. Les petits producteurs locaux d’hydroélectricité ne travaillent pas par « appel d’offres internationaux » pour intervenir sur leurs moulins ; ils font appel aux artisans locaux. Les riverains réservent généralement un excellent accueil aux projets de remise en exploitation de moulins. L’attachement aux sites existants est très fort. Ils permettent le développement de tourisme industriel, patrimonial et sont appréciés des touristes. Le projet ALTERGIA participe à la préservation et à la mise en valeur d’un patrimoine bâti exceptionnel, source d’attractivité rurale contrairement à Rhônergia qui installe une usine industrielle gigantesque au milieu de deux villages ruraux et d’un espace naturel remarquable qu’il détruit en partie.
L’État décidera, à l’issue de la concertation préalable (mi 2024), si les études sur le projet ALTERGIA sont poursuivies. À ce stade, l’étude de faisabilité du projet est en cours. Si l’État décidait de poursuivre les études, ceux-ci seraient détaillés dans les études suivantes…
Moulin de Masméjean – Maison des Energies renouvelables - Producteur d’hydroélectricité
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AVANT-PROPOS
La France s’est fixé un cap ambitieux pour faire face au changement climatique, qui représente le défi du siècle : atteindre la neutralité carbone d’ici 2050, en devenant la première grande nation à sortir des énergies fossiles comme le pétrole, le gaz ou le charbon.
Pour réussir cette transition énergétique, les énergies hydrauliques, éoliennes, hydroliennes, hydrogène, photovoltaïque, la biomasse et la géothermie doivent être mobilisées rapidement .
Plus particulièrement, l’hydroélectricité a un rôle tout particulier à jouer dans ces transformations car elle est la première source d’électricité renouvelable en France, utilisant des ressources locales, ancrée dans les territoires, sa contribution à l’atteinte de nos objectifs climatiques et énergétiques est essentielle. Historiquement équipés pour la production hydro-électrique les quelques 100 000 sites de moulin répertoriés sur les cartes de Cassini en France représentent une opportunité pour préparer les transitions à venir. Selon les associations de sauvegarde des moulins de France, ils représentent un potentiel de 4000 MW.
Au niveau local entre Loyettes et Saint Romain de Jalionas, le projet ALTERGIA est étudié pour réutiliser les 100 sites de moulins et de seuils existants sur les rivières répertoriés par l’Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse dans le ROE (Répertoire des Obstacles à l’Ecoulement) dans un rayon de 50 km autour de Loyettes. Le potentiel identifié est de 50 MW soit 10 MW de plus que Rhônergia et 130 millions d’euros en moins !
Tout cela en conservant naturel et vierge le dernier tronçon sauvage du fleuve Rhône en France !
Pour exister légalement ALTERGIA prend à son compte la qualification de PIM (Projet d'Intérêt Majeur) pour un projet hydroélectrique sur le Rhône qui a permis de sortir de l'illégalité le projet Rhônergia au regard de la Directive 2000/60 CE sur l'eau d'octobre 2000.
Mais ALTERGIA présentent d’autres nombreux avantages comparatifs qui seront développés ici.
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LES MAITRES D’OUVRAGE
Les propriétaires de moulins, de seuils et d’usines existants sur les rivières dans un périmètre de 50 km autour de Loyettes et Saint Romain de Jalionas ont fait l’objet d’une pression pendant plus de 20 ans pour araser leur seuils au nom de la libre circulation des poissons et des sédiments au regard de la Directive 2000/60 CE sur l'eau d'octobre 2000.
Après plusieurs années de bataille juridique et environnementale, ils ont fini par convaincre les pouvoirs publics que leurs moulins existent sur les rivières depuis plus de 2000 ans et qu’ils n’ont jamais causé de pollution ou détruit l’environnement, bien au contraire. Par exemple lors des récents épisodes de sécheresse, les biefs de moulins ont permis de sauver de nombreux poissons alors que les niveaux des rivières étaient au plus bas…
Les propriétaires privés ou publics sont souvent très sensibles à l’environnement en général et à la gestion de l’eau en particulier car le bon fonctionnement de leur moulin en dépend. Ils sont également sensibles au patrimoine local et culturel que représentent leurs ouvrages au fil de l’eau. Ces monuments centenaires sont souvent répertoriés à l’inventaire du patrimoine par le Ministère de la Culture.
Après des années d’inquiétude relative à la pérennité même de leurs ouvrages en rivière par rapport à la loi sur l’eau, les meuniers sont à nouveau motivés pour participer enfin à la production d’une énergie hydroélectrique « décarbonnée ».
LES MAITRES D’ŒUVRE
Le secteur industriel de l’hydroélectricité est très dynamique en région AURA qui représente 60% des réserves d’eau de France selon le SRADDET. Les entreprises régionales d’ingénierie, d’étude et de mise en œuvre de l’électrification hydraulique moderne des moulins sont nombreuses et reconnues pour leurs compétences au déla de la France. L’hydroélectricité meunière fait intervenir des métiers extrêmement variés et met en jeu des technologies de pointe aussi bien en matière électrique (génératrices, armoires électriques, automatismes de régulation, systèmes de raccordement phasés au réseau électrique, etc…) qu’en matière mécanique (turbines, multiplicateurs, divers engrenages, etc…).
Selon une étude réalisée par le BIPE (Bureau d’Informations et de Prévisions Economiques) pour le S.E.R. (Syndicat des Energies Renouvelables), ce sont 10000 emplois directs, indirects et induits supplémentaires qui peuvent ainsi être créés par les investissements et l’exploitation de la filière en France. Si le potentiel était exploité, ce sont 31200 emplois qui seraient au total généré par la filière à l’horizon 2030.
La filière hydroélectrique associée à la rénovation des moulins et seuils en rivière regroupe aussi bien des grandes entreprises et des PME. Un grand nombre de ces maitres d’œuvres et fournisseurs se trouvent en région rhône-alpes. C’est une filière française d’excellence, mondialement reconnue. (Sources : France Hydro Electricité )
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LES PARTENAIRES
L’Etat via l’ADEME étudie l’opportunité de lancer un programme pour la rénovation d’environ 150 premiers sites hydrauliques en France pour des projets visant un calendrier d’investissement sur la période 2024-2027. Ce programme RENOV-HYDRO intégré par ALTERGIA permettra une mise en œuvre beaucoup plus rapide que Rhônergia. L’étude réalisée par l’UFE fait ressortir que le seul équipement des 192 plus gros sites déjà présents sur les cours d’eau de la région AURA permettrait de produire 222 GWh. (Réf : « Quel potentiel hydroélectrique pour les régions françaises ? »)
Les deux fédérations de sauvegarde des moulins de France (FFAM et FDMF) qui agissent depuis plus de 40 ans pour préserver les sites de moulins et accompagner leur conversion vers l’hydroélectricité. Ce sont aujourd’hui plus de 200 associations locales et 15000 adhérents qui sont convaincus de l’intérêt de la conversion électrique de leurs moulins pour accompagner la transition énergétique.
Les syndicats et fédérations nationaux de producteurs indépendants d’électricité représentent et conseillent les maitres d’ouvrage dans la rénovation et la gestion de leurs moulins hydroélectriques (Fédération EAF, France Hydro Electricité, etc…)
Source France Hydro Electricité
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QUEL EST L’ALTERNATIVE ?
Les moulins ancestraux d’ALTERGIA, potentiels hydroélectriques par définition, sont déjà existants par leur génie civil et clairement identifiés par le ROE à proximité de Loyettes sur le territoire du Haut-Rhône Dauphinois, du Nord-Isère, de L’Est Lyonnais et du Sud de L’Ain. On évite ainsi la bétonisation d’espaces naturels vierge du projet Rhônergia.
Le potentiel d’ALTERGIA est évalué par différents acteurs de la filière à 50 MW sur 100 sites de moulins et d’usines au fil de l’eau ce qui représente 10 MW de plus que Rhônergia. On augmente ainsi le rendement énergétique.
Le coût de l’équipement hydroélectrique, de gestion des sédiments et l’aménagement de passes à poissons sur les sites ALTERGIA est estimé à 200 millions d’euros soit 130 millions d’euros de moins que Rhônergia. On évite ainsi de gaspiller l’argent public dans un projet « pharaonique ».
Dans le projet ALTERGIA, la taille des bâtiments et des équipements est à dimension humaine. Ils sont déjà insérés dans le paysage local et ils s’inscrivent pleinement dans la politique actuelle des circuits courts. On ne déplace pas le lit du Rhône, on ne modifie pas l’aspect paysager local, on n’a pas besoin de compenser des modifications irréversibles sur l’environnement.
Dans ALTERGIA, la remise en exploitation des moulins outre l’aspect énergétique et économique offre aussi un aspect social important, une forme de renouveau « artisanal » dans les villages où elle s’opère, équivalent à l’activité molinologique d’autrefois. Les petits producteurs locaux d’hydroélectricité ne travaillent pas par « appel d’offres internationaux » pour intervenir sur leurs moulins ; ils font appel aux artisans locaux. Les riverains réservent généralement un excellent accueil aux projets de remise en exploitation de moulins. L’attachement aux sites existants est très fort. Ils permettent le développement de tourisme industriel, patrimonial et sont appréciés des touristes. Le projet ALTERGIA participe à la préservation et à la mise en valeur d’un patrimoine bâti exceptionnel, source d’attractivité rurale contrairement à Rhônergia qui installe une usine industrielle gigantesque au milieu de deux villages ruraux et d’un espace naturel remarquable qu’il détruit en partie.
L’État décidera, à l’issue de la concertation préalable (mi 2024), si les études sur le projet ALTERGIA sont poursuivies. À ce stade, l’étude de faisabilité du projet est en cours. Si l’État décidait de poursuivre les études, ceux-ci seraient détaillés dans les études suivantes…
Moulin de Masméjean – Maison des Energies renouvelables - Producteur d’hydroélectricité
